Mood Psycho
Un message pour aimer son corps cet été

L’été s’installe doucement. Les semaines sont de plus en plus ensoleillées et annoncent ces journées passées à la piscine ou à la plage en petite tenue. Si certaines attendent avec impatience ce moment pour assumer et montrer leur corps, d’autres l’appréhendent. Cet article est donc dédié à ces dernières, pour vous aider, mesdames, à devenir la meilleure version de vous-même et enfin vous aimer.
Jambes longilignes, ventre plat… Un corps de rêve sans vraiment faire d’effort, d’une nature qui s’est voulue généreuse. Puis, il y a celles qui ont ce corps sculpté dans la roche. Pour cela, elles n’ont pas vraiment mille secrets à avouer : une alimentation saine et équilibrée combinée à du sport.
Ces filles, on les envie, quand nous aussi, on passe des heures à la salle à transpirer, sans vraiment voir de résultats… Mais que l’on soit dans n’importe quelle catégorie, cela ne veut pas dire que l’on aime son corps. On peut être fine et détester ce corps que tout le monde regarde comme si on se privait de manger ; on peut être musclée mais ne jamais en avoir assez, et se créer de nouveaux complexes. Et si on arrêtait tout simplement de se prendre la tête à se comparer et/ou se focaliser sur nos imperfections ?
Son corps, son arme, son appartenance
Depuis quelque temps, TikTok montre de nombreuses vidéos mettant en scène des filles qui prônent la maigreur : elles incitent à ne pas manger, à tout contrôler. Les vidéos défilent avec des corps rachitiques, reflétant non pas la beauté du corps féminin, mais la maladie : celle que l’on appelle TCA ou encore anorexie. Un but qui me dépasse, mettant à mal certaines jeunes filles qui peuvent se comparer et tomber à leur tour dans ces régimes que je considère — bien que le mot soit fort — d’horrifiques.
Maigre, mince ou ronde, un corps ne doit pas être dicté par une mode, par des injonctions d’une société. Car même si on pense que le body positive est une bonne chose, il incite aussi à se comparer, et même à d’autres maladies… Car même s’il est important de prôner tous les corps et de s’assumer telle que l’on est, il est important de rappeler que, tout comme l’anorexie, l’obésité est une maladie, menant à de gros soucis de santé.
Pour être bien dans son corps, sans sombrer dans les excès impactant notre santé, et si on arrêtait tout simplement de suivre toutes ces dictatures corporelles ?
La résilience envers ses imperfections
Comme tous les étés, il y a celles qui assumeront leur corps et seront fières de le montrer librement. Une liberté qu’elles n’ont peut-être pas toujours eue ; comme beaucoup, elles ont peut-être caché leur corps pendant des années, mais petit à petit, ont pris conscience que leurs imperfections faisaient aussi leur perfection.
Pour toutes celles qui n’osent pas s’assumer, sachez qu’aucun corps n’est parfait… La perfection n’existe pas, sauf si vous décidez que votre corps l’incarne, malgré ce petit ventre que vous tentez sans cesse de cacher, cette cellulite que vous brossez chaque matin à l’aide d’une brosse pour le corps, ces vergetures que vous tartinez d’huile, cette poitrine trop petite que vous rêvez de faire refaire, ces petits boutons sur les fesses que vous hydratez chaque soir, ces poils autour de vos tétons, sur votre ventre que vous épilez toutes les semaines… Alors on lève la tête, on apprend à aimer chaque petit défaut pour en faire votre force, votre charme, ce qui fait la femme que vous êtes : belle et (im)parfaite.
Cet été, fini les paréos : on se lève de sa serviette pour arborer sa silhouette, qui fait de vous votre propre déesse libre et assumée.