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Et si le sans alcool était le nouveau cool?

Et si le sans alcool était le nouveau cool?

Laurie Planes exerce depuis 9 ans dans des médias de presse féminine, et depuis quelques temps daans le digital. Suite à un débordement un peu trop alcoolisé, elle a décidé d’arrêter l’alcool. Laurie partage son experience, ses humeurs et alerte avec douceur et bienveillance, sur les risques d’un alcoolisme mondain banalisé, dans une newsletter sincère et joyeuse. Pour My Beautyfuel Food, Laurie partage sa liste de boissons sans alcool préférée, car sans alcool la fête est plus folle.

Par la rédaction.

« C’est pour cette raison qu’il y a deux mois, j’ai lancé ma propre newsletter (« La Marge ») qui me permet de laisser s’exprimer librement ma plume au service de toutes les thématiques qui me passent par la tête, surtout sociétales, avec un point de vue un peu plus incarné, un peu plus intime car je suis convaincue qu’on se ressemble tous un peu dans nos réflexions solitaires et qu’il est toujours plaisant de retrouver nos maux personnels dans les mots d’un.e autre. Pas de langue de bois ou de formules bien pensées, je dis les choses telles qu’elles sont mais ça, c’est probablement parce que je suis Bélier et que les filtres chez moi, c’est uniquement sur la colorimétrie de mes photos instagram ». 
Laurie Planes

Son rapport avec l’alcool 

J’ai commencé à boire de l’alcool lorsque j’avais 15 ans. Comme la plupart des gens, cette consommation a toujours été liée à des moments de fêtes ou de sociabilisation. Et je suis très fêtarde, et très sociable. Aujourd’hui, j’ai presque 32 ans, et un peu plus tôt cette année, j’ai eu une prise de conscience assez forte sur mon rapport à la boisson qui se rapprochait dangereusement d’un alcoolisme un peu plus banalisé que les clichés qu’on lui connait. Je buvais souvent, et surtout, beaucoup. Après un énième débordement, j’ai décidé d’arrêter du jour au lendemain et cela fait désormais presque 8 mois. J’ai des jetons de mérite imaginaires sur ma table de nuit.
En revanche, je ne peux pas dire que ça ne me manque pas par moments, ou que ça a été facile. Mais ce qui m’a aidée dans les moments où j’aurais bu jadis, c’est de trouver des boissons qui se rapprochaient au plus près de ce dont j’avais l’habitude, l’alcool en moins. Toutes les personnes « sobres » (que ce soit depuis toujours, ou une date précise) s’accordent souvent sur le manque de choix ou de privilèges qui leur est proposé. Fact is, si tu ne bois pas d’alcool, on te sert un jus de fruit ou un coca dans un verre pour enfants et, au bout de 3 ou 4 soirées, ça écoeure vite. Je me suis donc lancée dans un benchmark assez pointu de ce qui pourrait remplir mon verre à pied (je n’ai pas l’intention de le lâcher d’aussi tôt celui-ci, il fait quand même plus chic dans ma main droite), en toute sécurité.

Sa liste de recommandations de boissons sans alcool

Bon à savoir : de façon générale, les boissons sans alcool ont tendance à être très sucrées et si vous avez un bon lever de coude, ça peut vite être très écoeurant, ou tout aussi mauvais pour votre corps (bon, jamais autant que les originales, mais on boit pas des coups pour finir diabétique non plus). Il s’agit de trouver les boissons les plus goûtues et la tâche n’est pas facile, car le manque de fermentation des ingrédients limite l’effet « amer » bon en bouche. Le secret, c’est de préférer les boissons désalcoolisées par distillation et non créées par synthèse.  L’alcool s’en va mais le gout reste. Ce conseil est surtout valable pour les boissons type vins ou champagne mais j’y reviens plus bas.

1) Les Spritz sans alcool. 

C’est probablement la boisson la mieux imitée à ce jour, facile à reproduire et dont je ne me lasse pas.
Vous pouvez opter pour des préparations toutes prêtes mais j’opterai plus pour favoriser le choix d’un Aperol sans alcool, auquel vous ajouterez moitié eau gazeuse, moitié prosecco sans alcool (à retrouver plus bas), ainsi qu’évidemment quelques tranches d’orange fraîche.
La variante si vous aimez vraiment l’amertume .

2) Les Gin sans alcool. 

Je n’ai jamais été très fan de la version classique mais j’ai été séduite par les alternatives sans alcool, avec un petit switch.
J’ai testé le Drink Spirit London de Lyre’s (qui reste ma nouvelle marque favorite), et qui entre dans la catégorie des gin roses, que j’ai coupé avec du prosecco sans alcool, et du tonic à la fleur de sureau, le tout agrémenté de quelques fruits de saisons (dans le meilleur des cas, des fraises et des nectarines).
Pour ce qui est de l’imitation, elle semble parfaite, même sur les versions classiques si j’en crois les amateurs autour de moi qui ont pu goûter.

3) Les vins et pétillants sans alcool. 

Je n’ai rien contre le Champomy ou le D’Artigny mais ce sont des boissons qui restent très sucrées. J’avoue que j’ai un petit faible pour les boissons du genre car ce que j’aimais le plus consommer auparavant, c’était du vin blanc, rosé ou du champagne.
Comme je le disais plus haut, il est très difficile de trouver des équivalents sans goût trop sucrés. Je n’ai jamais aimé le « moelleux », j’aime ce qui a un gout sec et assez minéral, la tâche s’est donc avérée ardue mais voici les quelques références qui ont su me convaincre.

Pour les vins blancs et rosés

Les mieux exécutés restent ceux de la marque Moderato qui se trouve en grandes surfaces.

Pour les champagnes/prosecco

J’ai deux favoris que je consomme sans modération, souvent disponibles chez Monoprix, à petit prix !

4) Les boissons alternatives

En parallèle des dupes de boissons alcoolisées que j’avais l’habitude de consommer, j’ai pu découvrir des boissons assez bien pensées qui rentrent probablement dans la catégorie cocktail sans alcool mais sans aucune « cheapance ». Notamment la marque « Jardins » avec une préférence pour le parfum fleur de sureau et bergamotte. Allongée avec un tonic nature ou de la gingerbeer, ça fait le job, tout en fraîcheur !
J’ai également découvert récemment une boisson très sympathique au CBD, appelée « Trip ». Sous forme de canette, ce pétillant aux plantes a le don de détendre considérablement quiconque la boit et ce n’est pas désagréable (attention toutefois, c’est acté qu’il y a un petit effet secondaire)

5) L’anisette sans alcool… et les bières. 

En bonne sudiste qui se respecte, j’ai toujours aimé consommé du Ricard. Très mauvaise idée finalement car les alcools de plante (tels que l’absinthe ou encore le Jagermaester) sont ceux qui tapent le plus sur la tête. Heureusement, il existe des alternatives très peu sucrées (on n’en est pas au sirop d’orgeat par ici) qui feignent bien le goût et qui ne nécessitent qu’une bonne carafe d’eau en guise de diluant comme le Cristal Liminana.
De leur côté, les bières sont également très bien exécutées et faciles à trouver dans le commerce. Ma favorite ? La Desperados à 0%. Ses notes d’agrumes fraîches, type lemonade me séduisent à chaque fois !
Retrouvez Laurie sur Instagram et sur sa newsletter.
Photo de mise en avant @Pinterest