Êtes-vous trop gentil.les ou trop bienveillant.es ? On vous décrypte les différences

On pourrait penser qu’être gentil mènerait à la bienveillance et qu’être bienveillant serait synonyme de gentillesse. Pourtant, ces deux qualités on bien des différences… la gentillesse ne veut pas toujours dire que l’on est une personne bienveillante, juste que l’on n’aime pas les histoires, sans s’empêcher de critiquer par derrière… Alors êtes-vous team gentil, bienveillant ou les deux ?

Par Mathilde Dandeu 

Gentillesse VS Bienveillance

Qui dit être gentil, dit également que nous sommes une personne polie, avec de bonnes interactions sociales. Les personnes gentilles aiment véhiculer une image positive et surtout elles ont horreur du conflit. Mais la gentillesse peut mener à refouler ses sentiments et ne pas toujours dire ce que l’on pense vraiment. Être trop gentil c’est aussi s’oublier un peu, vivre en fonction des autres, être dans l’attente d’autrui ou avoir besoin d’une approbation.

La bienveillance va plus loin que le simple fait d’être gentil pour se faire respecter. La bienveillance c’est être emphatique, ressentir de la compassion pour les autres. C’est un désir de tendre la main, sans rien attendre en retour. Les personnes bienveillantes sont généralement authentiques. Elles cherchent toujours à être sincères et justes envers les autres.

Être gentil.le permet…

– D’être accepté.e socialement. On s’intègre plus facilement à un groupe, on peut maintenir des relations fluides en s’adaptant à différentes situations.

– D’éviter les conflits. On prévient des désaccords et des confrontations.

– D’avoir des relations avec les gens sans forcément établir des liens forts.

Être bienveillant permet…

– D’avoir de véritables amitiés. La bienveillance offre une zone rassurante pour les autres, avec des connexions fortes et donne un lien de confiance.

– Être bienveillant c’est maintenir un bon équilibre émotionnel. En effet, les personnes bienveillantes libèrent des hormones de bien-être comme l’ocytocine ce qui améliore l’humeur.

– Être bienveillant incite les autres à l’être aussi, créant ainsi un environnement plus paisible et harmonieux.

– De se satisfaire personnellement. Aider les autres donne un sentiment d’être utile pour un meilleur épanouissement.

Au quotidien : il vaut mieux être gentil.le ou bienveillant.e ?

Il n’y a pas à choisir. La gentillesse, la bienveillance est propre à chacun. Les deux permettent de s’ouvrir aux autres et avoir une vie sociale. Néanmoins, la bienveillance s’inscrit dans une durée plus longue où l’individu ne joue pas avec ses sentiments, il aime être à l’attention des autres sans rien attendre en retour. Attention tout de même de ne pas s’oublier.

Si être bienveillant.e et gentil.le sont des qualités admirables, il faut savoir être direct, ne pas tout accepter, apprendre à se confronter à des situations plus complexes et faire part de ses désaccords.

S’il est important d’être gentil avec les autres, il faut savoir l’être avec soi-même pour une meilleure estime de soi et gagner en confiance. L’équilibre parfait serait de savoir être gentil.le et bienveillant.e en fonction des situations et de vos intentions. Il faut savoir être dans le vrai avec autrui, tout en mettant des limites pour ne pas se laisser submerger par des émotions trop fortes au risque de se perdre soi-même.

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