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On vous dit tout sur l’épilation au laser

On vous dit tout sur l’épilation au laser

Si désormais on a le droit de porter fièrement ses poils, certaines en restent complexées, ou n’en sont tout simplement pas des adeptes. Mais ne pas aimer les poils, n’est pas toujours évident puisque cela demande quelques minutes d’entretien. Heureusement, il existe aujourd’hui une méthode radicale pour s’en débarrasser définitivement : le laser. Pour tout connaître sur cette méthode, nous sommes allées à la rencontre d’une spécialiste de chez Aesthé.

Par Mathilde Dandeu 

Qu’est-ce que l’épilation au laser ?

C’est une pratique médicale effectuée par une équipe médicale, qui est utilisée en médecine esthétique, qui permet d’éliminer définitivement les poils. Le faisceau lumineux du laser permet de détruire le bulbe et c’est pour cela que l’on dit que c’est une épilation qui est définitive; puisque l’on détruit le poil à la racine. C’est bien un acte médical qui doit être fait en centre de soin de médecine esthétique qui ne peut pas être fait chez une esthéticienne, mais qui peut être fait chez un dermatologue.

Quelle est la différence avec la lumière pulsée ?

La lumière pulsée est une méthode dite durable, mais qui n’est pas définitive et peut être réalisée chez une esthéticienne. Elle détruit le poil par un spectre large qui ne va pas cibler directement le bulbe. La repousse sera plus longue et plus légère, mais elle ne sera pas stoppée. Cette méthode demande que l’on fasse régulièrement des séances. Autres différences, c’est qu’avec le laser on peut traiter toutes les couleurs de peau, ce qui n’est pas le cas avec la lumière pulsée. On ne peut pas traiter une peau noire avec la lumière pulsée, alors qu’avec le laser il n’y a pas de problème. Elle ne traite pas non plus les poils fins comme ceux des bras et du visage.

Quelles sont les zones que l’on peut traiter avec le laser ?

Pour les zones on peut faire tout le corps. Les zones les plus demandées sont : les jambes, le maillot et les aisselles. Il y a aussi pas mal de patients qui font le visage, ça peut être le duvet, la moustache ou l’inter-sourcil. Il faut juste faire attention sur certaines zones, si les poils sont trop fins la praticienne peut refuser car ça peut créer ce que l’on appelle la repousse paradoxale causant le contraire de ce que l’on veut :  épaissir le poil ou en stimuler d’autres.

Mais les bras, le dos, le ventre toutes ces zones-là sont aussi faisables au laser. On a même des clients chauves qui font le crâne pour ne plus à avoir à se raser tout le temps. Il n’y a pas de zones impossibles.

Le laser est-il sans risque ou peut-il être la source d’un cancer ?

Il n’y a pas de risque de cancer avec le laser, parce que les longueurs d’ondes du laser sont dans le spectre de l’infrarouge. Ce n’est pas comme des UV qui vont venir brûler la peau, ce n’est pas nocif. D’ailleurs, le laser ne va qu’à quelques millimètres de profondeur de la peau, donc ça ne touche jamais un organe. Si vous faites du laser au niveau des seins, il n’y a aucun risque de cancer du sein. Le seul risque avec le laser c’est la brûlure et on a plein de choses pour l’éviter que l’on explique bien aux patients, comme ne pas s’exposer au soleil. Mais c’est le seul risque aujourd’hui de l’épilation au laser.

Est-ce que la couleur du poil a son importance dans l’épilation au laser ?

En effet, aujourd’hui si on peut traiter toutes les couleurs de peau, ce qui est important c’est la couleur du poil. Le laser va cibler la mélanine qui est contenue dans le poil. Les personnes chez qui le laser va être très efficace, sont celles qui ont la peau très blanche avec les poils très foncés. On peut aussi traiter une peau matte avec des poils noirs et une peau noire avec des poils noirs. Mais les personnes qui ont des résultats moins évidents, sont ceux qui ont des poils blonds et roux. Il est important de faire cas par cas et de voir avec une praticienne.

Quelle est la meilleure période pour commencer ses séances au laser ?

On peut commencer toute l’année. Mais comme il faut éviter le soleil un mois avant la séance, il est plus facile et il est recommandé de commencer en automne. D’ici l’été on aura presque fini ses séances, il en restera une ou deux que l’on peut faire entre les vacances. l’automne est idéale, puisqu’il faut entre six et huit séances, espacées entre six et huit semaines, donc on est sur un protocole d’une durée d’un an.

Les indications à suivre ?

Avant un traitement, chez Aesthé on fait toujours une consultation gratuite en amont pour être sûr d’écarter toutes les contre-indications, comme pas de bronzage un mois avant. On arrête aussi l’autobrozant, car le laser peut penser que c’est aussi un bronzage, la prise de compléments alimentaires pour bronzer et les traitements qui sont photosensibilisants. Il faut faire attention si la peau à des lésions. On ne peut pas passer sur les tatouages et on ne fait rien sur les femmes enceintes ou allaitantes.

Est-ce que le laser peut fonctionner sur un dérèglement hormonal ?

En cas de dérèglement hormonal, c’est vraiment la praticienne qui va voir. Ça dépend de la zone, de quels types de dérèglements hormonaux car certains peuvent se guérir. C’est pour ça que l’on offre cette première consultation, sans s’engager, mais pour savoir si c’est possible. Il est vrai, et ce n’est pas systématique, qu’après une grossesse quelques poils peuvent revenir surtout sur les zones hormonales dépendantes, car il y a un bouleversement hormonal et parfois les poils peuvent être stimulés.

Mais pour revenir sur le dérèglement hormonal, quand on traite des mentons, des décolletés, souvent ces dérèglements on ne peut pas le savoir avant. Il faut tester et il n’y a qu’une professionnelle qui pourra voir si c’est possible. Si le dérèglement a été détecté, il est important de mentionner le traitement à la praticienne.

Les séances d’entretien sont-elles nécessaires ?

Pour l’épilation au laser il faut faire entre six, huit ou dix séances en fonction des zones. Si on les fait correctement, que l’on ne prend pas le soleil, ce qui me permet de venir toutes les six à huit semaines en général, il n’y a pas besoin de revenir faire des séances d’entretien, une fois le protocole terminé. Mais dans la plupart du temps, les gens ne respectent pas vraiment les délais parce que les vacances, manque de temps… donc on loupe des cycles de pousse du poil. Donc une fois le protocole terminé il se peut que l’on doit faire une séance d’entretien une fois par an ou tous les deux ans. Mais ce n’est pas forcément nécessaire.

Crédit Photo : Pinterest.