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5 films à mater sous les couleurs du printemps

5 films à mater sous les couleurs du printemps

Le printemps s’installe doucement, balayant peu à peu la grisaille de l’hiver, pour laisser place aux couleurs pastel, à ses fleurs mystiques et sa douce lumière. Une saison qui laisse fleurir à nouveau les sourires et où les terrasses reprennent vie. Côté cinéma, on aime s’enlacer devant une comédie romantique, s’émerveiller devant une photographie colorée et laisser couler quelques larmes devant un drame bucolique.

Par Mathilde Dandeu

Alice au Pays des Merveilles (1951)

Qui a dit qu’à l’âge adulte, on n’avait pas le droit de retomber en enfance avec un magnifique Walt Disney, très printanier. Inspiré du roman de Lewis Carroll, ce 17e long-métrage de la maison de Mickey, nous plonge dans un rêve fantasque de la curieuse Alice, décidée à pourchasser un lapin blanc toujours en retard. Un monde imaginaire dans lequel on y croise un Chapelier Fou qui aime fêter les non anniversaires, un chat-foin espiègle, des fleurs très caractérielles, une chenille arrogante et une vilaine Reine de Cœur, qui ne fera aucune faveur à la jolie petite tête blonde.

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001)

Un film haut en couleurs, qui ne peut que faire écho à celles du printemps. Réalisé par Jean-Pierre Jeunet, ce long-métrage est devenu un culte du cinéma français : On ne peut oublier la moue boudeuse d’Audrey Tautou, la sublime photographie et sa bande-originale. Un scénario d’une grande poésie mettant en valeur l’importance du partage et de la bienveillance avec les gens autour de soi. Un film banalisant tout individualisme et qui fait du bien.

Mange, Prie, Aime (2010)

Au printemps, c’est l’heure du changement. Avec le retour du soleil et de la lumière, on se remet plus facilement en question ; on fait le point sur sa vie, quand soudain on a envie de tout plaquer comme Julia Roberts dans Mange, Prie, Aime. Liz Gilbert a cette folle envie de reprendre sa vie en main et de vivre la dolce Vita en Italie, reconnecter son corps à son âme en Inde et enfin retrouver la paix intérieur et l’amour à Bali. Un périple qui donnerait presque en vie de tout recommencer.

Les choses de la vie (1970)

Dans la vie on divorce, on retombe amoureux, on se dispute et puis… l’inacceptable peut parfois arriver. C’est ce que raconte Les choses de la vie, de Claude Sautet. Porté par Michel Piccoli, il se glisse dans la peau de Pierre, un grand architecte. Alors qu’il roule un peu trop vite, sur les routes sinueuses de la campagne, il percute une bétaillère et est éjecté du véhicule. Dans un état semi-conscient, il se remémore sa vie en accélérée avec son ex-femme Catherine, son fils et sa nouvelle compagne Hélène. On ne peut oublier cette scène culte du film, où Romy Schneider est à la fois sensuelle avec ses cheveux relevés sur la nuque et d’une simplicité si éblouissante, avec ses lunettes et sans une once de maquillage écrivant sur sa machine à écrire. Avec Michel Piccoli, ils forment un couple tendre, mélancolique et tragique, cristallisé dans le cinéma français et bercé par les paroles de Jean-Loup Dabadie et la musique de Philippe Sarde : La chanson d’Hélène, chant d’adieu qui aurait pu être d’une grande tristesse, mais qui en est si mélancolique et poignante. Un long-métrage qui évoque la mort, mais lui offre une note de douceur et de tendresse, soulignant l’existence de toutes ces petites choses de la vie…

Orgueil et préjugés (2005)

Depuis le début de sa carrière, Keira Knightey n’a cessé de nous troubler dans ses rôles en costume qu’elle porte à chaque fois avec justesse. Pour célébrer le printemps, celui qui portera notre attention est Orgueil et préjugés. Adapté du roman de Jane Austen, l’histoire se déroule à la fin du XVIIIème, faisant ainsi un portrait vitriol de la société britannique. Une période où les mariages arrangés étaient encore dans les mœurs et Elizabeth n’y échappe pas, quand sa mère cherche à tout prix à la marier. Elizabeth, se laisse alors séduire par le mystérieux Darcy, qui offre tout au long du film un véritable jeu du chat et de la souris. En effet, les jeunes amants ont peine à s’avouer leur amour, tant ils se montrent orgueilleux, laissant toutefois transparaître leurs sentiments. Et si le spectateur est à bout de cette situation, c’est pour mieux apprécier la sublime scène finale riche en émotion, tout en pudeur.

Crédit photos : Pinterest.